À l’heure où les effets de la crise économique mondiale s’accentuent au niveau de notre pays, les habitants de notre commune subissent de plus en plus la politique d’une mairie de droite.
Que s’est-il passé depuis les dernières élections municipales ? Elles ont certes été difficilement gagnées par la droite à la troisième tentative. Mais que reste-t-il, une fois les élections passées ?
Une commune qui a perdu son âme.
À 8 heures du soir, il n’y a plus rien dans les rues. En dehors des 3 marchés hebdomadaires d’Essonnes, du centre-ville et des Tarterêts, quelles sont les animations proposées aux Corbeil-Essonnois(es) ?
Un centre Cultuel Pablo Neruda en rénovation depuis maintenant plus de 6 mois, une circulation dans la ville totalement désordonnée, une voirie qui se dégrade de jour en jour sur les axes principaux en raison de mises en chantier permanentes.
Que dire du quartier de l’ancienne Poste, rue Champlouis, place Salvendy, où des immeubles ont été démolis depuis plus de deux années, sans aucune remise en chantier ? Que dire face à un ancien tribunal qui se dégrade de jour en jour dont personne ne se préoccupe ? C’est bien pourtant le Conseil Général qui est propriétaire de cet immeuble. N’y aurait-il pas là le moyen de trouver une solution pour rénover tout ce quartier de manière propre et écologique, tout en maintenant un centre pénitentiaire indispensable à l’État ?
Dans tous nos quartiers, la situation s’aggrave. Il suffit pour s’en convaincre de voir la saleté de nos trottoirs. Existe-t-il un service de la propreté dans cette ville ?
La municipalité reste passive à tout cela. Le maire, principal élu représentant du pouvoir du Sénateur Serge Dassault dans la ville depuis plus de 20 ans, n’habite même pas de manière permanente dans la commune!
Nous avons tous de quoi être indignés comme le disait si bien le regretté Stéphane Hessel dans un autre contexte.
Le maire nous dit que les impôts locaux n’augmentent pas depuis plusieurs années. Mais ne sont-il pas déjà à un niveau exceptionnellement élevé ? Corbeil-Essonnes, avec 21,10 % en matière de foncier bâti, possède un des taux les plus élevés dans sa catégorie de population, la moyenne du département étant à 14 %. Cela contribue à renchérir encore plus le coût d’une acquisition des logements neufs ou anciens dans notre ville. Le montant de la taxe foncière pour un logement moyen en appartement ou en pavillon est extrêmement élevé sur cette commune.
Face à cela, il faut effectivement une autre politique pour cette ville. Une politique qui mobilise le plus grand nombre de ses citoyens. En effet, ne nous en tenons pas aux seuls partis politiques, élargissons notre combat, mais pour quoi faire ?
Il faut initier une politique plus solidaire, plus sociale, plus écologique et plus culturelle.
Il convient de travailler au progrès social avant tout et non attiser les individualismes. Travailler pour les écoles en mobilisant les parents d’élèves autrement qu’en distribuant des tablettes numériques pour se faire bien voir, alors que les élèvent en possèdent déjà chez eux.
Rendre une commune plus agréable à vivre autrement qu’en construisant à tout va, dans un pur intérêt économique immédiat pour satisfaire des promoteurs immobiliers avides d’argent et toujours prêts à placer leurs fonds d’investissement.
On nous parle de sécurité, certes elle est nécessaire, mais suffit-il de placer des caméras dans la ville pour empêcher les délits ? Les caméras, sans policiers proches des gens, sans services publics, sans activités sportives et culturelles, n’ont jamais fait baisser la délinquance. Comment le maire a-t-il réagi lorsqu’il y a eu une tentative d’assassinat à Corbeil-Essonnes, en pleine ville et en plein jour ? « Une enquête est en cours, point final ». Là il ne parle plus de nécessaires moyens de prévention.
Oui, il faudra nous battre contre les réformes en cours qui remettent en cause le pouvoir des maires, mais le cadre général ne suffira pas. Nous devons mener des actions au plan local.
Voilà quelles doivent être nos pistes de réflexion et comment doit s’articuler notre programme d’action pour les échéances qui s’annoncent.
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