Section de Corbeil-Essonnes

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L’austérité, Corbeil, aujourd’hui et demain

 

Un « changement » qui se perd dans la recherche de milliards d’économie. Une situation politique marquée au fer rouge par l’austérité. Le chômage qui monte, qui monte. Une Union Européenne qui vote un budget en baisse pour la première fois de son histoire : même avec le véto du Parlement, l’aide européenne aux organisations humanitaires sera réduite de plus de 20%, tandis que la pauvreté augmente dans tous les pays. La crise, partout, frappe durement les salariés, les jeunes, les femmes, les chômeurs, les retraités. La réforme territoriale qui se prépare avec le projet de l’Acte III de la décentralisation est inquiétante pour la survie des communes, mais aussi des départements. L’argent manque (vraiment ?) pour les projets du Grand Paris : transports, aménagement du territoire, logement en subiront les conséquences. Les vingt milliards de cadeaux fiscaux du « pacte de compétitivité », et les dépenses exorbitantes du crédit impôt recherche aggraveront la situation. Le Parlement est sommé de voter l’accord de la flexi-(in)sécurité, qui permettra de licencier plus facilement et d’augmenter non l’emploi, mais le chômage.

Tout va si mal… Le Ministre du budget démissionne (mais sa politique ne change pas) : présumé innocent, il aurait… un compte bancaire secret en Suisse. Nous venons de faire connaissance avec le nouveau Pape, les médias s’en sont chargés pendant plus d’une semaine. Et sur le calendrier, voilà le printemps mouillé après la neige et le verglas. Tout va si mal… au point que les expulsions locatives sont reportées à fin mars. Les locataires qui voyaient avec terreur la fin de la trêve hivernale peuvent remercier Madame Duflot, mais surtout la neige !

La droite revancharde se réjouit du résultat d’une législative partielle dans l’Oise : tellement contente de rester avec le FN ! La droite revancharde attend 2014 : les élections municipales, elle l’a dit, seront pour elle l’occasion de revenir aux affaires. Et peut-être aussi pour l’extrême droite ?

Corbeil n’est pas une île. C’est la sous-préfecture de l’Essonne, une ville de 45 000 habitants où la droite règne en maître depuis 1995. Bechter-Dassault communiquent maintenant sur papier glacé :

·      des travaux d’amélioration de l’habitat (grâce à l’argent public de l’ANRU, non à l’action de la mairie)

·      des ordinateurs pour les écoliers (grâce à la générosité de Monsieur le Sénateur, grand connaisseur des besoins de l’éducation nationale)

·      des projets de construction en partenariat public privé (ce sera pareil que l’hôpital ? le même scandale ? les mêmes défauts de sécurité, les mêmes locaux inadaptés ?)

·      et surtout, surtout, un aménagement de la ville et de notre vie laissée au bon vouloir des promoteurs privés.

Comment la droite compte-t-elle faire face à l’austérité qui touche durement les Corbeil-Essonnois ? Comment compte-t-elle répondre aux besoins des habitants ? Comment compte-t-elle développer les services publics, seul rempart pour ceux qui n’ont pas d’autre sécurité ? Que fera-t-elle face aux nouvelles métropoles, mastodontes territoriaux qui remplaceront les intercommunalités et éloigneront de plus en plus les gens des lieux de prise des décisions ?

Laissons la droite dans son marécage. Elle est aujourd’hui aux prises avec la justice, qui enquête, enfin, sur les affaires plus que douteuses menées par la droite et sa « clientèle » locale pendant tant d’années. Elle est préoccupée aussi par… sa droite : que fera le FN local ? Jusqu’à aujourd’hui, jamais l’extrême droite ne s’est présentée aux municipales à Corbeil. Mais en 2014 ?

Les habitants de notre ville sont inquiets. Ce ne sont pas les maquettes sur papier glacé qui amélioreront leur vie. Ils scrutent l’horizon : quelque chose bouge ?

Le PCF, lors de son récent congrès, a réfléchi au changement et à sa réussite. Nous voulons y contribuer, à Corbeil comme partout ailleurs. Nous pensons qu’il est temps de combler le fossé entre «citoyens» et «experts». Nous pensons qu’il est temps de mettre fin à l’austérité. Les collectivités territoriales, parmi elles les communes, sont les premiers investisseurs du pays : elles innovent, encouragent toutes les initiatives qui répondent à des vrais besoins des vrais gens qui vivent la vraie vie. C’est pourquoi il est important que tout le monde se mobilise pour préparer dès maintenant les municipales. Dans le cadre du Front de Gauche, qui doit devenir un véritable front populaire, mais aussi au delà : construire des rassemblements les plus larges possibles à gauche ; mettre en mouvement toutes les forces disponibles qui ne se contentent pas de regarder le monde qui va mal ; remettre au centre du débat la politique, le politique, la noblesse de s’occuper de sa cité.

À Corbeil, si nous voulons une ville pour nous, qui y habitons, il ne faut plus se contenter de déléguer. Il ne faut plus se résigner, accepter le travail de sape de la droite, son clientélisme, son autoritarisme.

Si nous voulons une ville pour nous, il faut affronter l’austérité et y répondre : notre vie vaut plus que « la réduction de la dette ». Notre vie mérite mieux qu’une ville dortoir, mieux qu’un plan d’urbanisme concocté pour augmenter les profits des promoteurs, mieux que la galère du RER D, mieux que les fusillades en centre ville, mieux que les simples ravalements des façades aux Tarterêts.

Notre vie, notre ville, ont besoin de la mobilisation générale. Non des demi-mesures gentillettes habillées d’un apolitisme qu’on appellera à tort « citoyen ». Mais d’une offensive de démocratie.

Prenons le pouvoir !

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