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Candidat aux législatives dans la 1re circonscription de l’Essonne : Ulysse Rabaté

Qui êtes-vous Ulysse Rabaté ?  Habitant de Corbeil-Essonnes, militant associatif et politique, je suis, à 24 ans, candidat du Front de Gauche aux élections législatives dans la 1re circonscription de l’Essonne. Né et ayant fait mes études à Paris, je réside à Corbeil-Essonnes et travaille au Conseil général de l’Essonne depuis 2 ans. Mon parcours académique et professionnel, mon engagement notamment au PCF à Paris depuis mes 18 ans, m’ont conduit à rejoindre la bataille face à la mairie UMP à Corbeil-Essonnes. C’est dans cette ville si riche par son histoire, sa diversité et les enjeux politiques qui la traversent, que j’ai décidé de m’engager et de vivre.  Pourquoi avoir accepté la proposition de représenter le Front de Gauche aux élections législatives de juin 2012 ? Les élections sont un moment particulier, pas le seul, dans notre combat pour transformer la société. Ces batailles se mènent sur un temps long, et, sur de nombreux points, le contexte hors élections permet des constructions politiques plus durables et plus saines. Cependant, nous devons profiter du contexte électoral et de l’intérêt pour la politique qu’il suscite pour faire avancer nos idées, et surtout pour que chacun ait envie de se mêler de politique. Aujourd’hui, la question qui se pose avec ces élections est : face à la folie de ce « système » que l’on ne sait plus nommer, que peut faire la politique pour protéger à nouveau les humains et la planète ? Partout dans la société des voix se lèvent et des actions se mènent pour contester l’ordre établi, exiger autre chose. Si l’on croit encore en la démocratie représentative malgré ses nombreux défauts, les élections législatives qui décideront de la composition de notre Assemblée Nationale doivent poser toutes ces questions pour que les gens aient les cartes en main : encadrement des marchés financiers, salaire maximum, planification écologique, développement des services publics. Commencer la campagne tôt permet de faire avancer ces idées que je sais majoritaires dans la société pour donner aux citoyens l’envie de s’approprier ces batailles.  Le député sortant Manuel Valls : pour vous c’est un adversaire ou un concurrent ? Je pense que les gens attendent de la politique en général et de la gauche en particulier de la cohérence. Cette attente doit interpeller autant le PS que ceux qui sont à sa gauche. Bien sûr, je ne me tromperai jamais de combat, et ferai toujours la différence entre la gauche et la droite. Il suffit de regarder l’Histoire, et je sais dans quelles traces je m’inscris : celles de la Sécurité Sociale, des congés payés, de la baisse du temps de travail, de l’école publique, de la redistribution des richesses par l’impôt, de l’abolition de la peine de mort. Mais cette cohérence est aujourd’hui mise à mal par une partie de la gauche. Lorsque Manuel Valls a défendu, il y a quelques mois, l’idée de la TVA sociale, j’ai été choqué. Quand il est allé dans le sens de Nicolas Sarkozy pour demander l’inscription de la règle d’or dans la Constitution, je ne l’ai pas accepté. Plus proche de nous, ses hésitations sur le devenir de l’Hôpital Sud-Francilien et les comptes que nous demandons au groupe Eiffage m’interrogent. Comme tous les gens qui attendent beaucoup de la gauche, je suis exigeant avec ceux qui prétendent la représenter : ni adversaire, ni concurrent, je considère Manuel Valls juste comme un député sortant, un homme politique de gauche qui doit me prouver qu’il ne veut pas se limiter à battre Sarkozy, mais faire autre chose une fois au pouvoir.  Justement, en quoi Jean-Luc Mélenchon est le bon candidat à l’élection présidentielle ? Il y a beaucoup d’interrogation, voire parfois de désenchantement, par rapport à la capacité de la gauche à régler nos problèmes quotidiens. Mais il y a aussi un vrai enthousiasme pour la candidature Mélenchon et sa façon d’exprimer la colère contre le système actuel. Lorsqu’on nous demande « comment financez-vous le SMIC à 1 700€ », je réponds, comme lui « et vous, comment faites-vous pour vivre avec moins de 1 000€ par mois » ? Mélenchon est le seul candidat qui pose les questions avec nos mots, notre colère, notre sincérité. Il est pour moi le candidat légitime de la gauche ; je ressens d’ailleurs chaque jour à quel point cette idée avance chez ceux qui attendent que la gauche combatte vraiment les injustices, qu’elle reprenne le pouvoir sur la finance, sur les banques, sur les logiques des super-profits. Le seul moyen de rendre cette idée majoritaire, c’est voter Front de Gauche : d’abord à l’élection présidentielle, puis aux élections législatives pour avoir à l’Assemblée Nationale le plus de députés Front de Gauche possible. Le combat est là : prendre le pouvoir à l’Assemblée, pour qu’elle ressemble plus à la France que je connais et qu’elle défende toujours les intérêts du plus grand nombre. C’est pourquoi la campagne du Front de Gauche est ouverte sur la société, à l’écoute de ceux qui en ont assez et qui souvent veulent s’engager, mais cherchent encore le lieu où se rendre, le mouvement où s’inscrire. C’est à ça que doivent servir les assemblées citoyennes que nous organisons partout, chez les gens, dans les salles, dehors même ! Le mot d’ordre est : à tous ceux qui veulent s’en mêler, retrouver ensemble la fierté de changer les choses ; à tous ceux qui ont des attentes vis-à-vis de la gauche, c’est là que ça se passe ! Avec Elise Yagmur, ma suppléante, conseillère municipale d’Évry, nous portons ce message du Front de Gauche aux élections législatives.   Revendications En France, en Europe et dans le monde -       Écarts de salaire de 1 à 20 dans la même entreprise. -       Augmentation des salaires en commençant par le bas ; SMIC à 1 700€. -       Taxe sur les transactions financières et les investissements qui ne concernent pas directement la production. -       Planification écologique pour relocaliser certaines activités et créer de nouveaux emplois dans l’industrie. -       Remédier à la crise du logement : construire 200 000 logements sociaux par an et réquisitionner les logements vides -       Une VIe République. Dans notre circonscription -       Un Hôpital Sud-Francilien 100 % public. -       Un véritable plan d’investissement pour arrêter la galère dans le RER D et l’instauration immédiate du tarif unique. -       Poursuivre la rénovation de nos quartiers en associant les habitants et en aidant les associations de proximité. -       Exercer une pression sur les bailleurs pour faire baisser immédiatement les loyers et les charges.  

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Candidat aux législatives dans la 1re circonscription de l’Essonne : Ulysse Rabaté

Par Patrick Coulon, le 11 March 2012

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